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démocratie républicaine - Page 9

  • Le débat Gauche-Droite-Centre encore pertinent?

    Certains estiment que le débat Gauche-Droite-Centre est désormais dépassé. Pour eux, les lignes de clivages se trouvent ailleurs. Par exemple entre ceux qui sont pour un monde métissé et ceux qui sont pour un monde cloisonné. Entre ceux qui veulent mettre en avant l’individu et ceux qui défendent la communauté. Entre ceux qui prône la mondialisation ouverte et ceux qui veulent un retour vers des barrières étanches entre les peuples. Entre ceux qui aspirent à une culture mondiale et ceux qui défendent les créations nationales.

    On pourrait multiplier les oppositions de ce type.

    S’il est vrai que plusieurs lignes de partage n’épousent plus les frontières entre les visions politiques différentes allant des extrêmes de chaque bord jusqu’au Centre, il n’en demeure pas moins que la pertinence du débat traditionnel entre Gauche, Droite et Centre demeure d’actualité.

    Car celui-ci permet, in fine, de se situer sur l’évolution du monde au-delà de l’acceptation ou non de certaines réalités et sur ce que doit être notre présent et notre futur.

    Prenons la mondialisation, par exemple.

    Il y a les défenseurs de la mondialisation et ses opposants.

    Mais si l’on prend, d’abord, ceux qui défendent ou acceptent la mondialisation, on trouve des gens de droite qui expliquent que la libéralisation sans entrave des échanges est une chance pour les économies de tous les pays, des gens de gauche qui expliquent qu’il faut bâtir une mondialisation avant tout sociale, des gens à l’extrême-gauche et libertaires qui veulent une «altermondialisation» contre le marché et des gens du Centre qui veulent une mondialisation libérale et humaniste. On retrouve là les divisions idéologiques classiques.

    Idem pour les opposants à la mondialisation avec les nationalistes d’extrême-droite et de droite, les marxistes d’extrême-gauche et les étatistes de tous bords qui craignent un affaiblissement de l’Etat-nation. Là aussi, on retrouve, au bout du compte, les divisions classiques du paysage politique.

    Et ce débat n’est pas nouveau, loin de là.

    Même chose si l’on étudie les nouvelles oppositions entre démocrates et populistes.

    D’un côté, il y a ceux qui défendent la démocratie libérale républicaine, représentative et délibérative ainsi que les droits de tous, dont la minorité. De l’autre côté, il y a ceux qui veulent, en s’appuyant sur les mauvaises humeurs populaires, gouverner au nom de la majorité et empêcher les voix des minorités de se faire entendre en prenant des mesures liberticides.

    Nous sommes-là, encore une fois dans un débat idéologique qui peut également trouver sa pertinence dans les distinctions politiques traditionnelles même si l’on trouve de chaque côté des gens de Droite, de Gauche et du Centre.

    Cela fonctionne également pour des prises de position plus incongrues comme par exemple l’alliance objective entre extrême-gauche et islamisme en France. On s’aperçoit que c’est la grille explicative du monde traditionnelle à cette extrême-gauche (les oppresseurs et les opprimés) qui amène la perception tronquée des trotskystes et autres maoïstes à défendre toutes les minorités quelles qu’elles soient du moment qu’elles s’opposent au système démocratique républicain au nom d’une vision révolutionnaire qui rassemble tous les adversaires de celle-ci (ensuite viendra le temps de l’épuration de chaque côté comme après tout phénomène révolutionnaire…).

    Néanmoins, il est vrai que la division Droite-Gauche-Centre n’explique pas tout. Mais elle n’a jamais expliqué tout.

    L’ouverture d’esprit qui peut animer des hommes et des femmes de bords politiques différends et à trouver des liens et des consensus à toujours existé au-delà des étiquettes.

    Militer pour la mondialisation, c’est se rappeler que l’union des peuples du monde entier est un combat aussi bien chrétien que libertaire, aussi bien libéral que socialiste.

    Empêcher que les extrémismes, quels qu’ils soient, ne parviennent à dicter leur loi à la démocratie est un combat aussi bien centriste que social-démocrate ou néolibéral au nom de valeurs communes aux démocrates.

    Pour autant, les nouvelles fractures qui se font jour dans la société mondiale ainsi que dans la société française, ne doivent pas être sous-estimées.

    Voir certains jeunes des banlieues françaises, originaires d’Afrique et du Maghreb mais pas seulement, se tourner vers un islamisme radical parce qu’ils n’ont pas trouvé de moyen satisfaisant de s’intégrer doit interpeler tous les bords politiques sans exception afin de mettre en place des solutions.

    Voir d’autres jeunes, souvent aussi des banlieues, rejoindre les rangs du Front national au motif que les formations politiques traditionnelles ne s’occupent pas d’eux doit amener à développer un discours mais surtout des actions qui démontre le contraire et l’inanité des positions d’extrême-droite.

    Voir les populations d’Amérique du Sud se complaire de plus en plus dans un anti-occidentalisme populiste avec des leaders de pacotille au Venezuela, en Bolivie ou en Argentine, voire en Uruguay, ne doit pas conduire à les ignorer mais à leur démontrer qu’aujourd’hui, dans la mondialisation, leurs aspirations sont les mêmes qu’en Europe ou en Amérique du Nord, que ce que nous partageons et plus important que ce qui nous divise.

    Dès lors, le débat d’idées et de projets doit continuer à s’articuler dans un espace droite-gauche-centre mais il doit aussi et, de plus en plus, se construire sur l’opposition société ouverte-société confinée, entre ceux qui parient sur l’humanisme, comme les centristes, et ceux qui reste arcboutés sur leurs rigidités et leurs peurs.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Pour le Centre et le Centrisme, voter pour les extrêmes est une faute

    En expliquant qu’il posait les bonne questions (mais y apportait les mauvais réponses) et que ses électeurs étaient simplement des Français désorientés à qui il fallait parler et apporter des réponses adéquates, le monde politico-médiatique ou médiatico-politique – au choix! -- commet une grave erreur en faisant du Front national un interlocuteur honorable et fréquentable du débat démocratique.

    En lui permettant ainsi, petit à petit, d’entrer dans le jeu politique démocratique, il a ainsi «dédiabolisé» un parti extrémiste qui, à l’instar du Parti communiste au XX° siècle, sait parfaitement utiliser les faiblesses récurrentes du système démocratique face à ses ennemis dont les principaux sont les médias et les partis politiques démocratiques...

    Du coup, Marine Le Pen peut affirmer péremptoirement que son parti est devenu «le centre de gravité de la vie politique».

    Mais l’utilisation du Front national comme repoussoir et pour le mettre dans les pattes de ses adversaires est un jeu pervers dont le pays paye le prix quotidiennement avec la montée de l’intolérance et dont l’addition pour la démocratie pourra être très salée dans un avenir plus ou moins proche.

    C’est la raison pour laquelle, au-delà de cette exploitation politicienne qui n’est pas à l’honneur de ceux qui l’ont initié (entre autres, François Mitterrand), que le Centre et le Centrisme estiment que le vote pour les extrêmes est une faute grave.

    Que le système démocratique ne soit pas parfait, personne ne le conteste. Que la république ait des failles, non plus. Que des individus souvent sans scrupules, malhonnêtes et irresponsables profitent de celui-ci et de celle-là, c’est une évidence. Que cela contrarie ou mette en colère certains, c’est une réalité.

    Pourtant, cela n’excuse en rien le vote en faveur des extrêmes.

    Oui, l’électeur qui met un bulletin en faveur d’un candidat d’extrême-gauche ou d’extrême-droite commet une faute et il est aussi condamnable que celui pour qui il vote.

    Ou alors, il faut nous expliquer pourquoi, selon la Droite et la Gauche, un irresponsable qui vote contre ses intérêts fondamentaux, influençable et incapable de discerner le bon du mauvais est autorisé à remplir son devoir civique…

    Si ce n’est pas le cas, ce que nous croyons, il faut donc nous démontrer en quoi cet acte éminemment politique que de glisser un bulletin de vote en toute connaissance de cause pour les extrêmes est excusable moralement.

    Surtout si l’on estime que la démocratie républicaine représentative et délibérative est le seul système qui permet de garantir le plus de liberté et qui est le plus efficace pour développer un pays tout en permettant aux talents de tous de pouvoir s’exprimer. Il suffit d’étudier l’Histoire.

    Qu’il y ait des crises, des problèmes, des manquements issus de ce système, il faut en convenir.

    Mais c’est bien ce système que l’on doit renforcer, réformer et moderniser et non tenter de le laminer et, in fine, de le détruire en se tournant vers les solutions liberticides et irresponsables des extrêmes.

    Donc, tout citoyen ayant le sens des responsabilités, le respect de l’autre, la liberté comme étendard et la volonté de construire une société du juste équilibre, tolérante et solidaire, doit s’engager dans la défense de la démocratie républicaine et non dans sa destruction.

    Voter pour le Front national ou les groupuscules d’extrême-droite, voter pour le Front de gauche ou les groupuscules d’extrême-gauche, c’est décider de jouer contre cette démocratie républicaine représentative et délibérative, contre la liberté, contre le respect, contre une société du juste équilibre. C’est agir de manière irresponsable.

    En démocratie c’est bien évidemment le droit de tous mais cela ne veut pas dire que ce soit excusable.

    Or, aujourd’hui, ceux qui, à droite et à gauche, sont sensés défendre le système démocratique et les valeurs de la démocratie n’ont plus ce discours ferme et inflexible face à ce comportement.

    C’est la raison pour laquelle les centristes, les vrais, ne doivent jamais fléchir en rappelant constamment que les valeurs qu’ils portent ne peuvent mener à une quelconque mansuétude pour ceux qui prônent les solutions extrémistes mais aussi pour ceux qui votent pour celles-ci et qui leur permettront peut-être, un jour, de parvenir au pouvoir comme l’Histoire, encore elle, nous l’enseigne.

    Il s’agit d’une question de dignité humaniste. Voilà en quoi voter pour les extrêmes est une faute morale.

    Et espérons que nous n’aurons pas à dire, tel Daladier revenant en 1938 de Munich et atterrissant au Bourget, voyant la foule joyeuse de l’accord qu’il venait de passer avec Hitler alors qu’il s’attendait à recevoir des tomates, «Ah les cons! S’ils savaient!».

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le Centre doit s’opposer à la désespérante obscurité des extrêmes

    Depuis longtemps j’affirme ici que l’humanisme porté par le Centre et le Centrisme est le rempart le plus solide face au danger que représente le Front national ainsi qu’à ses diatribes démagogiques et antidémocratiques qui surfent sur le mécontentement des Français.

    Mais les temps que nous traversons et qui ne seront peut-être et heureusement qu’une péripétie anodine de l’Histoire, impose si tel n’était pas le cas de le dire et le redire, la répétition n’étant pas inutile, loin de là.

    D’autant que la Gauche et la Droite engluées aujourd’hui dans des affaires multiples et surtout par leurs pratiques le plus souvent clientélistes, mortifères à terme pour la démocratie, ne sont pas capables de répondre efficacement à ce déferlement de populisme haineux et revanchard qui flatte le côté le moins respectable de nos comportements.

    Le Centrisme, oui.

    En ce premier mai, Marine Le Pen, lors de la manifestation traditionnelle du Front national, a estimé que la France était dans la nuit des affaires et de la corruption, ajoutant que la lumière et l’espoir étaient désormais représentés par le Front national.

    Quelle rhétorique à la fois mensongère et dangereuse dont le contenu rappelle de biens mauvais souvenirs au moment où certains comparent avec beaucoup trop d’emphase notre époque à celle des années 1930...

    Les centristes doivent être, néanmoins, des vigies intransigeantes et attentives de la défense de la démocratie républicaine en refusant la banalisation de tous les extrêmes et de leurs discours, notamment celle, en cours, du Front national, non seulement, dans la population mais également dans les médias et les leaders d’opinion.

    Et oui, il doit dire, haut et fort, que le vote pour le Front national est un acte irresponsable, que chaque bulletin déposé en sa faveur dans l’urne fera perdre la France, tout comme tout bulletin en faveur du Front de gauche ou des formations d’extrême-gauche, car ils vont vers les tenants de politiques qui plongeraient la France dans une crise d’une ampleur dévastatrice.

    Demain, si nous voulons être encore des gagnants, c’est parce que nous aurons dit non aux archaïsmes destructeurs de l’extrême-droite et de l’extrême-gauche, ces deux conservatismes réactionnaires au sens littéral de ces deux mots.

    Conservatisme des droits acquis ou nationaliste au mépris de la réalité d’un monde ouvert et mondialisé. Réaction à la modernité démocratique et à l’édification inévitable d’un nouvel ordre mondial où l’Union européenne doit prendre toute sa place, c’est-à-dire une des toutes premières.

    Le peuple français s’est battu pendant des décennies pour bâtir un pays qui est aujourd’hui dans les premières puissances mondiales. Ce combat des générations précédentes n’a pas été de tout repos et rien n’a jamais été acquis comme on le constate actuellement où nous devons conduire une mutation douloureuse mais nécessaire qui seule nous permettra de repartir de l’avant et construire une France européenne du XXI° siècle, dynamique et prospère pour tous dans le juste équilibre et avec les valeurs de liberté, de solidarité, de tolérance et de respect.

    Notre communauté nationale a connu, tout au long de son histoire, des hauts et des bas. Ces derniers devraient nous rappeler constamment de ne pas tenter certaines aventures qui finissent toujours mal.

    De même, la démocratie républicaine est un bien inestimable mais fragile parce qu’elle repose, in fine, sur l’humanisme et le sens des responsabilités de chacun. Il nous faut donc la défendre comme toutes les attaques dont elle est constamment l’objet alors que nous agissons comme si elle était un roc indestructible qui résistera à tous les coups de forces.

    Si, demain, une obscurité désespérante et oppressive s’abat sur la France, c’est que nous aurons été les complices de ceux qui veulent la propager pour s’accaparer le pouvoir au nom d’idéologie totalitaire et non le rendre au peuple.

    Mais nous avons le pouvoir d’écrire une autre histoire à condition de ne pas baisser les bras.

    C’est au courage que l’on reconnaît les grands peuples qui écrivent leur Histoire avec un grand H.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Du respect, messieurs, mesdames les élus!

    Pour le Centre et le Centrisme, le respect est une des valeurs essentielles de la démocratie républicaine.

    Pour illustrer le pourquoi, il suffit d’observer la manière consternante dont le débat politique dérape ces derniers mois avec des attitudes, des mots et des postures qui n’honorent pas ceux qui les font leurs.

    Et dire cela, ce n’est pas faire le lit des extrémismes, bien au contraire, c’est rappeler que la démocratie est aussi et beaucoup de la tolérance et de la responsabilité.

    Dans ce cadre, le respect est bien la valeur qui empêche les dérives multiples auxquelles est confrontée la démocratie républicaine dont, bien sûr, le possible basculement dans l’extrémisme de droite ou de gauche.

    Respecter l’autre, c’est respecter sa différence et ses opinions. C’est également et évidemment une relation symétrique: celui que je respecte doit me respecter pour que le respect fonctionne et remplisse sa mission.

    Un respect qui permet de faire dire à Voltaire (il semble qu’en fait il n’ait jamais prononcé ces mots même s’ils résument bien sa vision de la tolérance), «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire».

    Oui, la bataille n’est pas d’agresser son contradicteur mais de lui permettre d’expliciter et d’expliquer ses opinions et de préparer ses arguments pour lui répondre.

    Les dérapages récents constatés tant à droite qu’à gauche (et quelques  fois, malheureusement, au centre) montent combien nous devons nous battre pour que le respect soit reconnu comme cette valeur qui permet à tous d’être des citoyens à part entière de la république, c’est-à-dire reconnus dans leur être et dans leurs droits.

    Les insultes, les violences, les comportements grossiers nourrissent la haine et le ressentiment qui permettent ensuite aux démagogues populistes de monter le peuple contre la démocratie pour en montrer le ridicule et le désordre.

    Mais qui a donc libéré la parole politique pour qu’elle devienne agressive et franchisse les lignes de la bienséance? Bien sûr, l’extrême-droite s’est affranchie depuis longtemps d’un dialogue respectueux et les fameux dérapages lepénistes ont, après les indignations de façade, donné des (mauvaises) idées aux autres.

    Tout le monde est donc responsable dans l’univers politico-médiatique où l’injure et la méchanceté font bien mieux le buzz et la notoriété que la courtoisie et la civilité.

    De même, le «Casse-toi pauv’con» de l’ancien président de la république n’a pas été un exemple, loin de là, montrant que celui qui doit être le chef de tous les Français pouvaient insulter ceux qui, simplement, ne pensaient pas comme lui. Tout comme les insultes à répétition d’un Jean-Luc Mélenchon à l’égard de ses anciens amis socialistes, de ses adversaires lepénistes ou des journalistes, se parant sans doute de la posture de Georges Marchais qui, pour virulent (et de mauvaise foi…) que fut l’ancien secrétaire général du Parti communiste, n’avait jamais dépassé les bornes comme le fait allègrement et avec gourmandise le leader du Front de gauche.

    Certains penseront sans doute que le respect n’est dû qu’à ceux que l’on respecte vraiment et que la force du débat politique est dans l’affirmation forte de ses convictions.

    Ceux-là n’ont rien compris et s’ils sont des politiques, se sont manifestement trompés de métier ou de régime...

    Dans une démocratie républicaine digne de ce nom, on respecte la parole de tous tant qu’elle est respectueuse et la puissance dans la confiance de ses convictions confrontée à celle des autres dans une ouverture d’esprit qui définit l’intelligence, fait qu’on n’a pas besoin d’agresser les autres pour développer ses arguments et tenter de convaincre le pays qu’ils sont les bons.

    Au-delà de l’énervement un peu puéril (mais malgré tout très dangereux) actuel, il est malheureusement peu probable que le respect s’impose à ceux qui, pour exister, savent qu’il faut transgresser les codes de bonne conduite envers les autres.

    Et tant que nous serons friands de ces joutes pourtant affligeantes et pathétiques, pourquoi s’en priveraient-ils?!

    Pour autant, ceux qui croient que le respect est bien au centre du vivre bien ensemble dans une démocratie républicaine ne baisseront pas les bras.

    Oui, la démocratie, comme il est souvent rappeler ici, est un combat quotidien. Mais un combat dans la dignité pour la dignité de soi-même et des autres.

    De ce point de vue, il est assez réconfortant de voir que les centristes ont su, globalement, demeurer dignes. Espérons qu’ils continueront ainsi.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Les ravages inquiétants du populisme et du consumérisme

    Les adversaires, parmi lesquels ses ennemis les plus résolus, de la démocratie républicaine libérale défendue par le Centre et le Centrisme ont tout intérêt à la survenance de périodes de crises quelles qu’elles soient.

    On le voit bien aujourd’hui où les voilà qui saisissent n’importe quel motif ou incident pour s’attaquer aux principes mêmes démocratiques, ceux qui, pour imparfaits qu’ils soient, ont permis l’établissement de pays avancés riches et de sociétés ouvertes où chacun bénéficie de la liberté d’expression et de la protection de la loi contre l’arbitraire du pouvoir ainsi que contre la violence des autres.

    Deux des pires dangers de la démocratie montent actuellement en puissance, tant à droite qu’à gauche, les comportements populistes et les revendications consuméristes qui conduisent à des discours démagogiques et clientélistes de la part des politiques.

    Les premières estiment que la démocratie républicaine n’est qu’un système pourri dès le départ, générant la chienlit, la corruption et le désordre des «élites», et qu’il faut y mettre de l’ordre coûte que coûte en s’attaquant en priorité au personnel politique, aux institutions et en contestant les résultats des élections lorsqu’elles ne vous sont pas favorables.

    Les deuxièmes, phénomène beaucoup plus récent, considèrent la démocratie comme un vaste hypermarché où l’on peut faire ses courses en choisissant les biens et les services dont on a envie sans se préoccuper de ce que la signifie pour les autres, que ce doit au niveau de l’individu ou de la collectivité, l’idée étant que l’on a le «droit à».

    Ces deux types de comportements, qui ont, chacun, des dimensions individuelles et collectives, ont d’ailleurs plus de points commun qu’on ne le croit au-delà de leur remise en cause de la démocratie libérale.

    Le premier est qu’ils ne peuvent exister que grâce aux règles démocratiques…

    En outre, tous deux demandent que la démocratie soit à leur service et se plient à leurs volontés et leurs caprices qui sont changeants et souvent épidermiques.

    Mais, soyons clairs, le populisme et le consumérisme ne viennent pas de nulle part. Si, aujourd’hui, nous en sommes là, c’est qu’ils sont attisés par certains responsables politiques soi-disant responsables qui s’en délectent mais également parce qu’ils sont les premiers à allumer les premières braises par des discours et des actes démagogiques et clientélistes afin d’attiser des comportements extrêmes pour ensuite surfer sur la vague des mécontentements.

    Le comportement d’un homme comme Jean-François Copé suscite ainsi nombre d’interrogations. Le voilà qui récupère de manière démagogique les thèmes d’extrême-droite sans vergogne mais lorsque l’on parle de publier le patrimoines des politiques s’insurgent contre le voyeurisme du «peuple» qu’il a lui-même excité pendant des mois et des mois.

    A l’opposé, François Fillon, lui, évite les provocations, ce qui nous rappelle fort opportunément que la bataille pour la présidence de l’UMP n’était pas seulement une question d’hommes mais aussi et surtout celle d’une vision de la société et d’une façon de faire de la politique.

    Et n’oublions jamais que quand des hommes politiques comme monsieur Copé joue un double-jeu, la victime est toujours la même, la démocratie.

    Mais ceux qui jouent la carte du clientélisme pour contenter des demandes consuméristes déraisonnables (comme l’adoption pour les couples gays) sont également responsables du climat délétère qui s’installe, contaminant la société tel un poison aux effets lents mais extrêmement toxiques.

    Car, derrière, les adversaires de la démocratie libérale comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon en profitent pour tenter de la discréditer alors que leurs modèles de société d’un autre temps seraient, non seulement, liberticides, mais plongeraient le pays dans une crise économique et sociale sans précédent.

    Enfin, ce qui est également intéressant de noter dans l’évolution du populisme et du consumérisme, c’est qu’ils fonctionnent de plus en plus de manière semblable.

    Le premier nommé était jusqu’à présent essentiellement un mouvement social alors que le consumérisme était avant tout une attitude individuelle.

    Aujourd’hui, le populisme est souvent issu d’une agrégation de comportements consuméristes (comme, par exemple, la demande que la collectivité se plie à une vision individuelle partagée par un groupe plus ou moins nombreux) et le consumérisme prend de plus en plus des formes collectives de revendications (comme, par exemple, celle d’un droit pour une communauté particulière).

    Pour autant, ce n’est pas le fameux et nébuleux «intérêt général» ou l’imprécis «bien commun» qui permettre de résoudre l’équation «ni populisme, ni consumérisme» mais bien le principe du «Juste équilibre» propre au Centrisme qui rejette la démagogie et le clientélisme.

    Celui-ci, je le rappelle, vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté totalement. Ainsi, c’est dans l’harmonie (et non la confrontation) de tous les intérêts particuliers que le politique bâtit sans relâche le juste équilibre de la communauté.

    C’est uniquement de cette façon que, non seulement, l’on pourra préserver les acquis démocratiques mais, surtout, les adapter à la nouvelle réalité des sociétés contemporaines.

    Seule le Centrisme aujourd’hui se bat contre la démagogie et le clientélisme, les deux plaies de la démocratie républicaine.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme du Centre, seule réponse à la montée des populismes démagogiques

    Partout dans le monde et plus particulièrement en Europe, on assiste à ce que l’on appelle communément «une montée des populismes» dont le score important du parti du comique Beppe Grillo aux dernières élections italiennes en est la dernière manifestation.

     

    Même si le phénomène n’est pas récent - nombre des partis ou mouvements populistes démagogues existent depuis longtemps à l’instar du Front national en France -, force est de reconnaître qu’il prend de l’ampleur sur fond de crise économique, de mal-être identitaire et d’un manque de repères et de valeurs alors que s’estompe de plus en plus l’espoir en un avenir meilleur.

     

    Si certains faits sont irréfutables comme le manque de croissance et la montée du chômage, d’autres, en revanche, sont montés en épingle par les leaders populistes et repris largement par les médias.

     

    Ainsi, il est évidemment beaucoup plus sûr de se promener à Paris le soir qu’au Moyen Age mais même que pendant une grande partie du XX° siècle. Relisons les journaux de l’époque ou les œuvres littéraires, pour se rendre compte, par exemple, qu’une fois passé la «barrière» de la Porte d’Italie, on basculait dans un no man’s land particulièrement effrayant à la fin du XIX° siècle.

     

    De même, nous n’avons jamais été aussi riches dans les pays avancés avec une espérance de vie qui s’allonge sans cesse.

     

    Il ne s’agit pas ici, néanmoins, de discuter chiffres mais de parler de cette résurgence inquiétante de mouvements qui n’ont rien à voir avec la démocratie républicaine et qui n’en ont rien à faire des réalités, fonctionnant largement sur le fantasme négatif.

     

    Le problème avec le populisme démagogique est que les opportunistes qui le représentent font croire au peuple qu’ils lui donnent la parole alors qu’ils ne font qu’exacerber les passions et les angoisses parfois irrationnelles de groupes plus ou moins nombreux, qu’ils désignent des boucs émissaires afin de s’emparer du pouvoir ou, tout au moins, pour le déstabiliser à leur profit.

     

    En outre, ils ne proposent pratiquement rien de réellement constructif, sachant que si leurs programmes étaient mis en œuvre, ces derniers conduiraient à la ruine les pays qui les adopteraient.

     

    Le populisme n’aboutit pas à une démocratie plus approfondie mais à une confiscation de celle-ci au profit d’intérêts souvent nébuleux.

     

    Face à cela, on trouve la Gauche et la Droite qui défendent des clientélismes qui sont souvent l’antichambre du populisme. Une fois déçus leurs électeurs ont tendance à verser dans un dépit revanchard et deviennent sensibles aux sirènes des opportunistes démagogues.

     

    Et on trouve, bien évidemment, le Centre avec son projet de démocratie républicaine humaniste où tout le monde à sa place, où tous les talents peuvent éclore, où la liberté indispensable ne peut se passer de la solidarité et où la tolérance va de pair avec le respect de l’autre.

     

    Cette vision humaniste place l’être humain au centre de tout et non à la marge comme n’étant qu’un simple pion, un outil productif, un anonyme sans intérêt dans le grand mouvement du monde.

     

    Elle est la réponse à cette demande de reconnaissance et de sécurisation des individus.

     

    Elle permet de retrouver du sens à la construction d’une maison commune sans haine et sans angoisse qui respecte la différence de chacun, qui s’en nourrit même au lieu de la craindre et de la rejeter.

     

    A l’inverse, les populistes proposent une société d’exclusion, une société de bouc émissaires (l’étranger, le riche, le jeune, etc.) et de contrôle à tous les niveaux.

     

    La démocratie est un combat de tous les jours à l’inverse de ce que croient les peuples qui ont maintenant l’habitude de la vivre.

     

    Et ce combat est évidemment collectif même s’il met la personne et sa réussite individuelle comme principal objectif.

     

    Un combat qui est loin d’être terminé car la démocratie doit être encore approfondie, améliorée, réformée et devra l’être continuellement pour être, à la fois, fidèle à ses principes et ses valeurs, mais aussi en phase avec son époque et les aspirations des individus qui la font vivre.

     

    Le Centrisme n’est pas, de ce point, la meilleure réponse aux populismes et aux extrémismes de tous bords, il est la seule.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • Le Centre et la réforme juste

    Certains affirment que c’est dans les temps difficiles que l’on peut réformer en profondeur un pays, au moment où celui-ci est face à l’urgence et que son peuple ne peut plus reculer, ni faire l’autruche et doit absolument et immédiatement prendre des décisions fortes.

    D’autres, au contraire, estiment que c’est en période faste que l’on peut s’attaquer correctement aux dysfonctionnements et aux blocages car, justement, les réformes à mettre en place seront moins douloureuses dans un tel contexte.

     

    En réalité, l’histoire nous montre qu’il n’y a pas de périodes favorables et que les gouvernants ainsi que les gouvernés tentent toujours de repousser le plus loin possible les réformes importantes comme on le fait avec le rendez-vous chez le dentiste, que l’on ait une rage de dent ou pas!

     

    C’est pourquoi, la réforme n’est pas un moment particulier dans la gouvernance d’un pays mais fait partie intégrante et constante de celle-ci comme je l’ai souvent écrit, une sorte de réforme permanente.

     

    Une réforme qui doit être équilibrée, responsable et pragmatique, une réforme juste.

     

    C’est le Centre et le Centrisme qui, prioritairement, portent en eux un tel projet politique. C’est d’ailleurs ce qui les distingue des clientélismes conservateurs défendus par la Droite et la Gauche.

     

    Dans la période difficile que connait actuellement la France (ainsi que l’Europe), c’est évidemment dans cette voie qu’il faut s’engager sans plus attendre (et c’est ce qu’ont fait d’ailleurs plusieurs gouvernements, sans évoquer ici la pertinence ou non des réformes entreprises). Cependant, une fois l’embellie en vue, il ne faudra pas, tout d’un coup, s’arrêter de réformer.

     

    Ce serait une erreur fondamentale.

     

    Car, la réforme, c’est l’ajustement continuel dont a besoin un pays pour avancer vers un avenir meilleur (que celui-ci soit économique, social ou sociétal).

     

    Mais attention, la réforme pour la réforme n’a aucune pertinence.

     

    La réforme, au-delà de son efficacité, doit être juste, c’est-à-dire avoir un sens et un objectif.

     

    Le sens, il faut le trouver dans les valeurs qui la sous-tendent. En l’occurrence, la réforme juste pour le Centrisme, au-delà de son principe de juste équilibre, doit être passée au prisme de la liberté, de la tolérance, de la solidarité ainsi que du respect.

     

    Quant à l’objectif, il est de construire une société humaniste où l’humain est le centre de tout et dont le but est d’apporter le mieux possible à tous sans pénaliser aucun.

     

    Sans ce sens et cet objectif, la réforme est un jeu intellectuel, voire dangereux.

     

    De même, il y a bonne et mauvaise réforme.

     

    Bien entendu, il y a celle qui ne répond pas au défi conjoncturel du moment, soit parce qu’elle est trop timide et superficielle ou, à l’inverse, trop radicale, soit qu’elle s’attaque à un domaine qui n’a pas besoin d’une réforme de ce type.

     

    Malheureusement, elle fait souvent partie de l’aléa politique, prise dans l’immédiat et sans le recul nécessaire (quelques fois, il est vrai, impossible à prendre).

     

    Néanmoins, on peut dire qu’en matière structurelle, la mauvaise réforme est souvent celle qui ne répond qu’à des critères idéologiques et non à la réalité des choses.

     

    Ainsi, par exemple, quand on parle de réforme de l’Etat, la question n’est pas «plus» (Gauche) ou «moins» (Droite) d’Etat mais «mieux» (Centre) d’Etat, c’est-à-dire à un Etat qui fasse mieux avec des coûts rationalisés.

     

    C’est pour cela qu’il faut également une méthode pour réformer.

     

    Si l’on était dans un système où la réforme permanente est au cœur des décisions, on pourrait, grâce à elle, modeler au fur et à mesure la société dans la paix sociale afin qu’elle s’adapte en douceur aux nouveaux défis qui se présentent à elle constamment.

     

    On pourrait ainsi faire l’économie de nombre de crises ainsi que d’affrontements idéologiques qui interviennent une fois que l’on ne peut faire autrement que d’agir de manière radicale et souvent sans les accompagnements nécessaires.

     

    Mais cela voudrait dire que nous serions dans le règne de la responsabilité et de la clairvoyance, deux caractéristiques fondamentales qui doivent être portées, à la fois, par les gouvernants et les gouvernés.

     

    Cette année 2013 sera très difficile pour la France et les Français. Comprendrons-nous enfin que nous aurions pu éviter d’en arriver là si nous avions accepté de regarder la réalité en face et de faire en sorte de nous y préparer, non pas pour la subir comme cela va être le cas, mais pour l’accompagner et en être des gagnants.

     

    Espérons, toutefois, que ce qui nous arrive soit une bonne leçon que nous retenions pour le futur et que nous changions nos mentalités et notre irresponsabilité.

     

    Si tel était le cas, nous serions alors dans l’ère de la maturité de la démocratie républicaine.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • Centrisme, responsabilité des citoyens et populisme

    On parle beaucoup ces derniers temps de la nécessaire responsabilité des hommes et des femmes politiques et avec raison. Ceux-ci, dans une démocratie républicaine, se doivent de prendre des décisions justes et courageuses, qui plus est dans l’époque difficile que nous vivons, sans tomber dans le populisme facile. C’est la vision du Centrisme. Mais cela ne dispense pas les citoyens de leurs propres responsabilités. C’est aussi la vision du Centrisme.

    Si les politiques nous ont amené où nous en sommes, c’est aussi parce que les citoyens le souhaitaient. Croire que le monde politique vit en vase totalement clos et qu’il prend des décisions sans prendre le pouls des desideratas des citoyens est une incongruité, voire une stupidité.

    Toutes les élections passées ont confirmé que le choix des citoyens était de continuer à bâtir une société de plus en plus opulente quel qu’en soit le coût économique, sociétal, financier et environnemental (seul l’aspect social, avec le risque d’une remise en cause des droits acquis, pouvaient représenter un frein à cette fuite en avant).

    Rejeter, dès lors, la seule faute sur les politiques, en se défaussant à peu de frais de notre responsabilité de citoyens, au moment où nous nous trouvons au pied du mur, serait faire preuve de malhonnêteté intellectuelle et de lâcheté. Ce serait une auto-validation de nos comportements irresponsables.

    Pire encore, serait pour ces mêmes citoyens, dans une démarche encore plus irresponsable, de laisser empirer les choses en se tournant vers des extrémistes qui promettent tout et n’importe quoi comme c’est le cas avec le Front national ou le Front de gauche en France, le Tea Party aux Etats-Unis, les nationalistes britanniques ou finlandais.

    Pourtant, c’est une tentation forte.

    Or, le vote dans une démocratie représentative, ce n’est pas qu’un droit civique, c’est aussi un devoir moral dans le sens où l’électeur se doit de voter avec discernement pour son bien mais aussi pour celui de la collectivité. Le mouvement d’humeur n’est pas de mise s’il consiste à voter de manière irresponsable pour des irresponsables, soi-disant pour donner un avertissement à la «classe politique» dont, par un tour de passe-passe assez extraordinaire, ne feraient pas partie les extrêmes.

    Certains rétorqueront que c’est le seul moyen de se faire entendre, parlant de système bloqué. Ils oublient que tous ceux qui veulent participer à la vie de la cité peuvent s’investir dans des partis politiques ou des associations, militer pour leurs idées et convaincre les autres de leur justesse.

    La démocratie représentative n’est pas un système passif comme le croient beaucoup de citoyens. Selon eux, on met un bulletin dans une urne et puis on s’en remet totalement à ceux que l’on a élus.

    Il n’est pas question de parler de «mandat impératif» (l’élu doit absolument obéir aux désidératas de ses électeurs) qui n’a aucun sens. Mais il s’agit de contrôler l’action des élus, de faire entendre sa voix quand des décisions sont prises, de participer à la vie démocratique, d’être des citoyens éclairés et agissant.

    De même, c’est aussi se tenir au courant, comprendre dans quel monde nous vivons, analyser ce qui est possible ou non.

    Prenons un exemple. Les délocalisations qui font couler tellement d’encre ces dernières années. Bien sûr que les entreprises ont délocalisé pour avoir des coûts de fonctionnement moins élevé. Mais les citoyens y trouvaient aussi leur compte, eux qui réclament toujours des prix plus bas et des salaires plus élevés.

    Or si le coût de la main d’œuvre augmente, les prix aussi, mécaniquement (sauf en cas d’amélioration de la productivité ou d’innovations technologiques qui font baisser les coûts de production). Pour un certain nombre de produits, ce n’est qu’en produisant dans des pays à la main d’œuvre bon marché que l’on peut proposer dans nos hypermarchés des prix défiants toute concurrence.

    Les citoyens doivent donc faire des choix et ne pas réclamer le beurre et l’argent du beurre puis de critiquer ceux qui, par démagogie, leur ont assuré qu’ils pouvaient le faire sans se remettre également eux-mêmes en question.

    Cet examen honnête éviterait sans doute le poujadisme et le populisme. Et permettrait de se pencher sérieusement sur les problèmes pour trouver de vraies solutions, surtout à la mettre en place même si elles sont douloureuses. Quitte, alors, à congédier les mauvais représentants du peuple pour en mettre d’autres plus responsables et non moins…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Printemps arabe, hiver de la démocratie?

     


    Les victoires des islamistes aux élections en Tunisie puis au Maroc puis en Egypte et sûrement, bientôt, en Libye sont-elles une victoire de la démocratie?

    Je vois déjà l’indignation montée à cette simple interrogation.

    Pourtant, la question est légitime. Elle mérite d’être posée par tous ceux qui pensent, comme les centristes, que la démocratie républicaine est un système qui permet à chacun d’être à même de professer ses propres pensées sans être persécuté et de vivre comme il l’entend sans en être empêché tant qu’il ne cause pas de préjudices aux autres et avec les références culturelles qu’il a choisies.

    Est-ce bien ce que proposent dans leurs programmes et par leurs déclarations (la réinstauration de la charia, la loi islamique, par exemple) tout au long de ces dernières décennies, les vainqueurs? Est-ce bien l’idée de ces islamistes, même dit «modérés», un adjectif que l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun réfute dans une tribune récente dans Le Monde, estimant que le mélange religion-politique n’est pas la solution pour les pays arabes?

    Non. Et pour une raison bien simple qui n’est guère une révélation d’aujourd’hui. Lisons, à ce propos ce que disait Tocqueville de l’Islam et de la démocratie.

    «Mahomet a fait descendre du ciel, et a placé dans le Coran, non seulement des doctrines religieuses mais des maximes politiques, des lois civiles et criminelles, des théories scientifiques. (…) Cela seul, entre mille autres raisons, suffit pour montrer que (cette religion) ne saurait dominer longtemps dans les temps de lumières et de démocratie (…).»

    Ce texte datant que milieu du XIX° siècle occidentalisé n’a, malheureusement, pas pris une ride dans ce XXI° siècle mondialisé. Si c’est Dieu (Allah) qui gouverne le monde ici-bas et s’il a édicté des règles de l’organisation des sociétés et du quotidien, il est donc impossible de les transgresser.

    Dès lors, le printemps arabe – devenu entretemps l’automne islamiste - risque bien d’être un hiver pour la démocratie.

    De nouveau, l’indignation monte.

    D’autant que ce que j’affirme semble oublier qu’avant ce printemps et cet automne, les autocrates et les despotes tenaient d’une main de fer des populations et qu’une répression sanglante était la règle à chaque fois que le peuple réclamait pacifiquement de la liberté.

    D’ailleurs, il suffirait de regarder ce qui se passe en Syrie avec le clan meurtrier des Assad pour prouver l’inanité de mes propos.

    Tout vaudrait donc mieux que les Ben Ali, les Kadhafi et les Moubarak et leurs cliques meurtrières. Tout? Non, pas tout. Malheureusement. Quand le shah d’Iran fut renversé, c’est l’ayatollah Khomeiny qui prit sa place… Quand les communistes d’Afghanistan tombèrent, ils laissèrent la place aux talibans…

    Evidemment, les bien-pensants du politiquement correct de nos démocraties, assis bien au chaud, en sécurité, derrière leurs pupitres d’autorités morales auto-désignées et qui se font rouler dans la farine à chaque fois par les ennemis de la liberté et leur rhétorique culpabilisatrice, m’accuseront d’occidentalo-centrisme, voire de néocolonialisme ou encore d’obscurantisme et d’inepties par rapport à une réalité qui est toujours «différente» «ailleurs».

    Admettons donc que tous les peuples ne pensent pas la même chose. Admettons que toutes les cultures sont différentes. Admettons que les situations sont à chaque fois particulières (entre nous, ces trois postulats sont aussi ceux que les autocrates ont utilisés pendant des années pour se maintenir en place et refuser toute réforme démocratique…).

    Mais alors, il faut aussi admettre que chaque individu possède une pensée originale. Que son être est unique. Que sa différence ontologique est irréductible à une identité communautaire englobante.

    Et que ceci pose bien le problème de la liberté de penser, de dire et de faire.

    Or, si le printemps arabe prend le tour d’une limitation de la liberté, il sera bien l’hiver de la démocratie.

    C’est peut-être ce souhaitent les peuples qui viennent de se rendre en masse dans les urnes. Très bien. Respectons leurs choix. Mais ne disons pas que c’est une victoire de la démocratie. Ce n’est, pour l’instant, qu’une victoire de la majorité des électeurs. Ce n’est pas du tout la même chose.

    Car une démocratie, à l’inverse de ce que viennent déclarer nos bien-pensants sur tous les plateaux de télévision et les studios de radio en passant par les colonnes éditoriales des quotidiens, ce n’est pas, avant tout, le droit de la majorité (qui, bien sûr, est légitime) mais bien la protection des droits de(s) la(es) minorité(s) (qui est essentielle).

    Comme l’écrivait James Madison, le père de la Constitution des Etats-Unis, premier pays démocratique de l’histoire humaine et seul pays à être demeuré tout au long de son histoire une démocratie et à n’avoir jamais annulé, ni même reporté aucune élection malgré les guerres et les troubles: «Quand une faction comprend la majorité, la forme du gouvernement populaire peut lui fournir les moyens de sacrifier à sa passion ou à ses intérêts dominants le bien public ainsi que les droits des autres citoyens. Défendre le bien public et les droits individuels contre le danger d’une telle faction, et en même temps préserver l’esprit et la forme du gouvernement populaire, tel doit être le principal objet de nos recherches; j’ajouterai que c’est la condition essentielle qui seule peut délivrer cette forme de gouvernement du mépris où elle est si longtemps restée, et lui assurer l’estime et l’adoption du genre humain».

    Oui, la démocratie se doit de protéger impérativement la minorité qui ne pense pas comme la majorité. Sinon, quoi de différent entre le gouvernement de la majorité et celui d’un autocrate? Rien.

    Car la majorité peut, tout aussi bien qu’un despote ou une caste, être à la tête d’une dictature si elle ne respecte pas ceux qui ne sont pas d’accord avec elle.

     «Pour moi, disait Tocqueville, quand je sens la main du pouvoir qui s’appesantit sur mon front, il m’importe peu de savoir qui m’opprime et je ne suis pas mieux disposé à passer ma tête dans le joug, parce qu’un million de bras me le présentent».

    La majorité n’est légitime à exercer le pouvoir que si elle respecte la minorité et que celle-ci, à la prochaine élection puisse devenir la majorité et, alors, respecter la nouvelle minorité et ancienne majorité.

    Dès lors, si un seul Tunisien, si un seul Egyptien ou si un seul Libyen ne se reconnait pas dans la pensée dominante et qu’il ne peut pas le dire et qu’il ne peut pas vivre selon ses propres vœux (tout en respectant les autres évidemment), il n’est donc pas libre et donc nous ne sommes pas en démocratie.

    Que l’on comprenne bien l’importance du phénomène. Avant ces élections, l’on pouvait espérer (même si cela semblait difficile, au vu de quelques précédents) que la liberté, acquise de haute lutte et grâce à leur courage et leur sang par les peuples arabes, permettrait la mise en place de pouvoirs laïcs assis sur les fondamentaux de la démocratie.

    Mais les peuples ont choisi une autre voie et c’est, bien évidemment, leur droit. Cependant, en choisissant de donner la majorité aux islamistes, qu’ils soient modérés ou non, ils légitiment les thèses de ces derniers et renvoie à plus tard l’établissement d’une vraie démocratie.

    Dès lors, ces partis islamistes légitimés par l’élection peuvent s’attaquer à ce qu’ils combattent depuis toujours, la démocratie soi-disant «occidentale» qui, dans ce paradoxe maintes fois vécu, leur a permis d’arriver au pouvoir.

    L’Iran, déjà citée, est un bon exemple de ce qui peut advenir dans les années qui viennent dans les pays arabes où après une première élection relativement libre suite au renversement du Shah, toutes les autres n’ont été que des parodies, phagocytées par les mollahs et le pouvoir religieux jusqu’à aujourd’hui.

    Mais, rétorquent certains, regardons plutôt ce qui se passe en Turquie avec l’exercice du pouvoir par les islamistes modérés de l’AKP du premier ministre Erdogan depuis dix ans. Une expérience que les islamistes tunisiens, marocains et égyptiens prétendent regarder avec intérêt. Le pays n’est-il pas une démocratie? A quoi l’on peut répondre qu’il l’était bien plus auparavant et que le recul des libertés individuelles est dénoncé sans relâche par les démocrates turcs.

    Ne tombons pas dans le piège qui fera, dans peu temps, que l’on accueillera en exil les hérauts démocrates de la place Tarhir ou de Bengazi en regrettant notre naïveté. Ni dans celui qui consiste à nous faire croire que la démocratie ne s’instaure pas en un jour, qu’il faut être patient, que le processus démocratique prend du temps. C’est bien ce que disaient les Moubarak et autres Ben Ali. C’est bien ce que disaient les mollahs de Téhéran et de Qom. Et l’on a vu ce qui s’est passé quand le peuple iranien leur a dit de «dégager»…

    Ne nous laissons pas enfermer, en tant que démocrates, dans un choix cornélien. Si vous n’applaudissez pas la victoire des islamistes aux élections, nous dit-on, c’est que vous êtes pour les anciens autocrates. Comme si les défenseurs de la démocratie devaient choisir entre deux pensées autoritaires, liberticides et créatrices de violences antidémocratiques comme on le voit déjà dans les rues de Tunis ou d’Alexandrie! Comme s’ils étaient responsables que des gens qui ne respectent pas les droits de l’homme succèdent à d’autres qui les respectaient encore moins…

    Saint-Just, que l’on trouvera osé de citer ici, disait «pas de liberté pour les ennemis de la liberté». Le révolutionnaire sombra avec Robespierre dans la folie meurtrière de la Terreur au nom de cette maxime demeurée célèbre. Pourtant, au-delà des excès qu’elle a engendrés, celle-ci pose une question fondamentale sur le droit de n’importe quel groupe, fut-il une majorité, fut-il quasiment une unanimité, de brider la liberté, ne serait-ce que d’une personne et sur le devoir des défenseurs de la liberté de s’y opposer.

    Et puis, rappelons-nous que ceux qui sont descendus dans les rues de Tunis, de Monastir, du Caire, d’Alexandrie n’étaient pas des islamistes dans leur immense majorité. Car les islamistes ne voulaient pas participer à cette révolte contre le pouvoir en place et pour la démocratie. Les tués et les blessés issus de leurs rangs sont en nombre dérisoire par rapport à ceux des démocrates, tout simplement parce qu’ils n’étaient pas là.

    Le devoir de tous les démocrates du monde entier (dont nombre de ceux qui ont été à l’origine du Printemps arabe), de tous ceux qui, comme les centristes, défendent la démocratie républicaine, sera de demeurer vigilant et non de décerner a priori des diplômes de bonne conduite à ceux qui vont prendre le pouvoir alors même que leurs visions de la société ont toujours été très éloignées de celle d’une véritable démocratie.

    Nous le devons à tous les Bouazizi. Nous le devons à tous ceux qui ont le droit, comme nous, de vivre démocratiquement.

    Car être libre de penser, de dire et de faire, cela n’a jamais été un rêve occidental mais bien un rêve mondial. De la place Tienanmen à Times Square. De la place de la Concorde à la place Tarhir.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pour le Centrisme, il est impératif de réformer et réguler le système et non d’en changer


    Pour la pensée centriste, la démocratie républicaine libérale et sociale, basée sur la représentativité politique et une économie concurrentielle de marché, est le meilleur système pour organiser une société.

    Cela ne veut pas dire qu’il suffit de s’en réclamer pour que celui-ci existe. De même, il ne suffit pas que celui existe pour qu’il fonctionne correctement. Il faut, au contraire, constamment le réguler et le réformer, deux modes d’action promus depuis toujours par le Centre.

    Car la démocratie républicaine libérale et sociale n’est et ne peut être figée. Elle est un organisme vivant qui évolue avec le temps et avec son temps. Les ajustements plus ou moins importants sont donc une nécessité pour qu’elle remplisse du mieux possible sa mission, c’est-à-dire offrir le mieux qu’il est possible à chaque membre de la communauté tout en développant et renforçant le bien vivre ensemble.

    C’est la vision du Centre, du Centrisme et des Centristes. C’est cela la vision du Centrisme du Juste Equilibre, ce Nouveau Centrisme du XXI° siècle.

    Il est à l’opposé du conservatisme de droite et de gauche qui s’arcboute sur les situations acquises par et pour leurs clientèles respectives et ne voient le changement que comme l’extension de ces avantages sous couvert de rhétoriques nationalistes ou du «bien commun».

    Aujourd’hui, force est de reconnaître que ce système est plus que grippé. Il produit même des phénomènes qui le détruisent de l’intérieur. Une bonne raison pour ses ennemis d’affirmer qu’il faut l’abattre pour mettre en place une autre organisation sociale, sociétale et économique.

    Une erreur ou, pire, un mensonge qui caresse souvent les citoyens dans le sens du poil en leur faisant croire qu’un autre système serait capable de tout régler, voire même, d’établir le paradis sur terre. Et, tous, nous avons envie de croire aux miracles et aux promesses mirifiques.

    Cependant, pour que les choses évoluent dans le bon sens, ce n’est malheureusement pas en tournant le dos à la réalité et à la responsabilité que l’on y parviendra.

    Se focaliser sur la réforme et la régulation est une tâche bien plus ingrate et bien plus difficile que de prôner et réaliser la destruction d’un système sans être capable, par la suite, de faire fonctionner, à la place, une alternative utopique et dangereuse ou de ne rien faire au nom de valeurs dépassées et d’un principe de précaution qui détruit toutes les initiatives.

    Le travail à accomplir est à la hauteur des énormes défis du XXI° siècle qui devrait être celui d’un bouleversement dans les hiérarchies entre régions et entre pays, d’une démographie galopante (au moins pour quelques années encore), d’une raréfaction voire d’une disparition d’un certain nombre de matières premières essentielles aujourd’hui pour faire fonctionner la machine économique sans parler des graves dangers qui pèsent sur notre environnement voire sur la pérennité de la civilisation actuelle, pour ne pas dire de l’organisation de l’Humanité (les êtres humains, tout au moins une partie d’entre eux, devraient malgré tout réchapper à tous les cataclysmes annoncés s’ils se produisent…).

    Nous n’avons jamais eu autant d’intelligence, de connaissances scientifiques, de savoir-faire et techniques et d’outils en tout genre à notre disposition. Même si nous sommes loin d’avoir tout compris et que les scientifiques à la recherche de la fameuse et fumeuse «théorie du tout» (une équation sensée tout expliquer), nous pouvons avancer et, surtout, tenter de relever avec succès ces défis.

    Ce ne sera pas facile mais c’est possible.

    Pour cela, le Centrisme du Juste Equilibre fourni un cadre particulièrement adapté au niveau politique. Appelant un chat, un chat, il refuse les fantasmes en tout genre et se confronte à la réalité, non pas pour constater son impuissance mais pour faire en sorte de réformer la société humaine afin qu’elle puisse, à la fois, la prendre en compte pour en profiter et se protéger de ses dangers.

    Une démarche de responsabilité (un mot qui a un sens que beaucoup trop d’entre nous oublient) qui permet d’adapter notre existence tout en recherchant le «toujours mieux» sans pour autant tomber dans le piège sans issu du «toujours plus».

    Dans le même temps, la régulation des activités humaines individuelles et collectives qui ont un impact sur la communauté est l’autre tâche essentielle pour le Centrisme du Juste Equilibre.

    Cette régulation concerne tout autant l’activité économique (avec la mise en place d’une vraie économie sociale de marché concurrentielle seule capable de libérer les énergies sans que celles-ci ne jouent contre la communauté), l’activité sociale (avec la reconnaissance de la réussite individuelle par le mérite tout en protégeant et en aidant les plus faibles à acquérir l’autonomie et l’indépendance pour les remettre en selle), l’activité sociétale (avec la reconnaissance de l’individu-monde mondialisé tout en le mettant en face de ses nouvelles responsabilités à la fois dans sa communauté d’appartenance et la communauté mondiale pour renforcer le lien social au lieu de le déliter).

    Réformer et réguler est d’autant plus nécessaire qu’il est important d’avoir à l’esprit que nous ne retournerons jamais en arrière, à un «temps nostalgique et béni» que nous vendent tous les démagogues rétrogrades et qui n’a jamais existé, ni qu’un «grand soir» permettra de régler tous nos problèmes d’un claquement de doigt. Depuis que l’Humanité existe, elle doit avancer et s’inventer constamment un futur sans pour autant détruire le socle sur lequel elle s’est bâtie patiemment.

    Bien entendu, cette marche n’a jamais été linéaire. Mais faire croire que l’on peut recréer un passé glorifié et sublimé est une supercherie. Même si, par exemple, demain, la mondialisation s’effrite et le monde se morcelle à nouveau en Etats-nations refermés sur eux-mêmes dans une autarcie sans issue, cela ne sera jamais «comme avant». Ce sera toujours une nouvelle situation avec de nouveaux défis.

    Travaillons donc plutôt avec les acquis, nombreux, que les années et les siècles précédents nous ont apportés pour bâtir cette démocratie républicaine dans laquelle la liberté responsable sera au cœur d’un pacte social où l’envie d’être responsables sera aussi forte que celle d’être libre.

    C’est la mission que le Centrisme du Juste Equilibre s’est donné. Ce Nouveau Centrisme à l’assaut des défis du XXI° siècle et qui s’appuie sur les expériences centristes de l’histoire tout en les dépassant pour créer un nouveau paradigme humaniste, tournant le dos à tous les opportunismes et les compromissions qu’un certain «vieux» Centre a pu porter en lui aux pires moments de son existence.

    Dès lors, le combat du Centrisme apparaît comme ce qu’il est, loin de la ringardise caricaturale décrite par les médias et portée par la figure du notable sans envergure, comme la seule pensée politique qui peut réconcilier l’humanité avec son futur.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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